Jour 168 à 170 : Au coeur de la culture Lao

Jeudi 20 juillet :

La nuit a été bien meilleure que la précédente (j’ai mis mes bouchons d’oreille directement en me couchant) et, endormie tôt comme une masse, je suis réveillée tôt.
J’ai tellement bien dormi que je n’ai même pas entendu la pluie très forte qui est tombée une bonne partie de la nuit.

Je prépare mon sac. Et retrouve mes voisins pour aller prendre le petit déjeuner.

Nous avons un peu de temps devant nous et nous en profitons pour aller faire un tour dans une petite échoppe qui vend des produits artisanaux : notamment des pailles écologiques et réutilisables en bambou. Le propriétaire des lieux nous explique qu’il les fait lui-même et nous montre les longues tiges de fins bambous qu’il vient de couper. Prêtes à être débitées en plus petits tronçons et bouillies puis séchées pour être plus solides.

Puis c’est l’heure d’embarquer. Il n’y a qu’un seul bateau par jour dans ce sens. Uniquement rempli d’une vingtaine de touristes. Nous sympathisons avec deux françaises avec qui nous discutons voyages toute la traversée. Fanny et Adeline sont toutes les 2 profs, se sont rencontrées lors de leurs premières années d’enseignement dans un collège du Val d’Oise (où vivent Patricia  et Hervé). Elles sont maintenant dans des régions éloignées mais se retrouvent pour voyager ensemble. Elle sont allées en Birmanie l’an dernier et me disent à quel point ce pays est fabuleux… j’avais prévu d’y aller dans mon ébauche d’itinéraire du début, mais les 2 mois que j’ai passés au Cambodge ont totalement bouleversé mes plans. Tant pis, une prochaine fois peut-être…

Elles sont admiratives de mon aventure car elles disent ne pas se sentir capables de voyager seules. Cette réflexion revient souvent, alors que ça me semble couler de source et d’une facilité déconcertante pour moi. À aucun moment je n’ai envisagé de ne pas faire ce voyage seule… Bref le trajet passe super vite.

Nous voici de retour dans notre guesthouse où nous sommes chaleureusement accueillis. Cette fois nous avons des chambres toutes neuves au rez-de-chaussée ; la vue y est moins panoramique mais donne sur le petit jardin et on y voit quand même la rivière.

Je passe une petite journée tranquille ; l’après-midi, je vais jusqu’à la piscine à la sortie du village ; il s’agit d’un bar/restaurant avec une belle piscine et des paillotes pour s’y reposer autour.
Sur le bord de la route, à plusieurs reprises, je vois des gens se laver aux points d’eau. Des enfants sont même en train de se laver les cheveux joyeusement et font les clowns avec la tête pleine de shampoing au milieu de la route.
Autour de la piscine, pas mal de locaux attablés : des tablées d’hommes autour de bières, et de jeunes garçons et filles mélangés.
Dans l’eau, uniquement des enfants. Je me baigne un bon moment et prends plaisir à nager, puis je vais me prélasser sur une natte.
Je rentre avant la nuit, escortée pendant quasiment tout le trajet par 2 chiens qui semblent m’avoir adoptée. Je ne les aime pas trop en général mais ceux-là ont l’air sympas, même si une ou deux fois ils manquent de me faire tomber en passant entre mes jambes.

Patricia et Hervé sont rentrés de leur balade à scooter, et me disent que nous avons rendez-vous au Qbar avec les filles rencontrées ce matin.
Je les rejoins sur la terrasse de Jonathan où nous discutons un moment. C’est alors qu’une violente averse s’abat sans préavis : des trombes d’eau dégringolent du ciel chargé de lourds nuages noirs. De toute façon, nous devons sortir pour aller dîner ; alors nous enfilons vos vêtements de pluie et affrontons le déluge. L’eau dévale la pente que nous devons remonter en pataugeant allègrement pour rejoindre la route. Nous n’avons qu’une cinquantaine de mètres à parcourir mais arrivons trempés. Ma cape n’a pas tout à fait suffit même si je suis celle qui s’en sort le mieux. Nous commandons à boire (eh oui je bois souvent ces temps-ci mais en bonne compagnie…). Nous supposons que les filles ne viendront pas, leur guesthouse étant plus loin, de l’autre côté du pont. Et finalement, le temps de siroter notre premier verre, nous les voyons arriver alors que la pluie s’est un peu calmée.
Je suis la seule à avoir déjà goûté le barbecue Lao, je leur recommande donc de le tester. Après avoir trinqué ensemble, nous nous attablons tous les 5.

20451653_795866497246651_5037669277938796683_oNous passons encore une excellente soirée. J’adore ces rencontres pourtant éphémères mais immédiatement chaleureuses et conviviales.
Demain, j’ai prévu de me lever tôt pour dire au-revoir à Patricia et Hervé qui retournent sur Luang Prabang pour aller prendre l’avion de retour pour la France. Et ensuite je me suis proposée à aller aider Jonathan à cuisiner chez Lintong ; lui aussi repart bientôt et a invité tous ces amis Laotiens (et moi – il m’a prévenue que nous serions les 2 seuls blancs) pour une journée barbecue-pétanque en guise d’au-revoir.

 

Vendredi 21 juillet :

Je me lève tôt pour faire mes adieux à mes nouveaux amis. J’espère sincèrement les revoir en France. (Ils savent que je serais ravie de les accueillir et leur faire visiter Le Havre et la Normandie – juste un rappel ici en passant 😉)

Alors que je me prépare à partir, Mit vient me dire que je peux changer de chambre si je souhaite être à l’étage. Je préfère en effet. Je déménage donc, et lui demande s’il peut me conduire en scooter chez Lintong. Ce qu’il fait aussitôt.
Jonathan et Mone, la belle-fille de Lintong sont déjà au travail. Je fais donc la connaissance de Mone  avec qui je vais passer une partie de la journée. Elle a 27 ans, est mariée avec l’un des fils de Lintong, a déjà un petit garçon de 4 ans, Ben, et est enceinte. Elle parle un peu anglais et nous pouvons donc discuter. Je lui demande quand est prévue la naissance : elle me répond que le médecin lui a dit que la date était le 22 : demain ! À la voir s’activer, on n’imagine pas qu’elle est sur le point d’accoucher. Du coup je m’intéresse à la façon dont se déroule une grossesse d’un point de vue médical ici. J’apprends d’abord qu’il y a un hôpital tout récent à Nong Khiaw, et qu’il sert essentiellement pour les accouchements.

– D’une manière générale, niveau santé, le Laos est vraiment à la traîne. On m’a bien dit qu’en cas de pépin, il valait mieux prendre un avion et aller à Bangkok plutôt que se faire soigner au Laos, et encore moins hospitaliser. L’espérance de vie y est d’ailleurs très basse (66 ans), et la mortalité infantile encore très élevée (51/1000 quand elle est de moins de 4/1000 en France) –

Elle me dit aussi qu’elle a passé une échographie et sait qu’elle attend une petite fille. Elle ira donc à l’hôpital pour accoucher, et rentrera chez elle aussitôt après avec le bébé. On ne reste pas à se faire dorloter quelques jours.

L’heure est donc aux préparatifs culinaires. Jonathan ne sait pas vraiment combien de personnes viendront, au maximum une trentaine. Il a prévu la bière – indispensable. Souhaite proposer des frites, des omelettes aux pommes de terre et aux oignons, façon tortillas, et du cochon grillé au barbecue. Il avait donc commandé un cochon auprès de ses amis laotiens. On lui avait dit qu’on l’apporterait à 9 heures ; ce qu’il n’avait pas prévu, c’est qu’il arriverait encore vivant ! Mais quand j’arrive à 10h, l’animal est déjà mort et quasiment débité. Je vais voir un peu comment ça se passe. Habituée à « tuer le cochon » chez nous en Normandie (enfin je ne le tue pas moi-même mais ai déjà assisté plusieurs années de suite à la séance). La façon de le débiter n’est pas du tout la même, mais tout aussi efficace.

IMG_0691Et les morceaux sont totalement différents : ici on ne distingue pas les côtes, le filet, la poitrine… tout est coupé en morceaux, sans distinction. Je laisse les hommes à leur tâche et retourne près de Mone.

Epluchage de pommes de terre, d’oignon, d’ail. Eminçage. Je propose à Jonathan de me charger de la préparation des omelettes au dernier moment. Comme ça il pourra profiter de ses invités.

Mone précuit les frites, dans des woks, sur un feu de bois, en petite quantité à la fois.

IMG_0703Nous travaillons à l’extérieur sur la terrasse abritée attenante à la cuisine. Comme c’est aussi un restaurant ici, il y a tout le matériel nécessaire.

Tous ceux qui arrivent sont surpris de me voir officier « en cuisine » et amusés aussi.

Pour l’instant, seuls les hommes arrivent. Jouent à la pétanque et attaquent les bières. Certains se sont occupés du barbecue, de mettre la viande à cuire, mais aussi de faire les préparations : des sauces épicées dans lesquelles la viande est mise à mariner, une sorte de bouillon avec les abats, notamment les boyaux (je l’ai goûtée, c’est très spécial, très amer, on sent bien que tout ça n’a pas été tellement nettoyé…).

IMG_0696Et aussi une sorte de soupe épaisse avec le sang. Comme du boudin mais sans le cuire, en y mettant des épices, des herbes et des piments. Le résultat n’est vraiment pas engageant et ne me tente absolument pas.

IMG_0704On ne se met pas à table de manière formelle. Chacun picore dans les plats. Chez nous on appellerait ça un buffet, ici c’est juste que chacun mange quand il a en envie. Du coup des gens arrivent, d’autres repartent. Mit est là bien entendu, invité lui-aussi. Ses parents étant retenus à la guesthouse.

Plus tard dans l’après-midi, les femmes arrivent. Aussitôt, elles se mettent à débarrasser les tables, à faire du propre. Elles restent entre elles pendant que les hommes jouent à la pétanque.

IMG_0706Puis nous voyons arriver 3 jeunes filles – des touristes visiblement. Elles parlent français et Lintong les accueille aimablement. En fait elles étaient sur la route pour la grotte et, voyant de l’animation, se sont juste arrêtées pour emprunter les toilettes. Lintong les invite à repasser par là après leur visite à la grotte

ElleS reviennent donc plus tard et je discute un peu avec elles. Les laotiens leur proposent de jouer à la pétanque avec eux. Je suis surprise de constater qu’ils font cas d’elles, alors qu’ils avaient totalement ignoré Anke et Lindsay la semaine dernière. Leur attitude est visiblement différente. C’est alors qu’une évidence me frappe : Lindsay était noire de peau. J’en parle à Jonathan qui me confirme que c’est bien possible ; en effet, d’une manière générale les laotiens n’aiment pas les noirs, alors qu’ils sont très attirés par les peaux blanches. J’apprendrais d’ailleurs que c’est vrai dans la majorité des pays d’Asie du Sud-Est où plusieurs touristes noirs se plaignent d’être au pire stigmatisés, au mieux, ignorés… Triste constat.

Alors que l’après-midi tire à sa fin et que je suis en train de faire un peu de rangement dans la cuisine. Je vois la femme de Lintong ramasser des plantes et des fleurs un peu partout dans le jardin. Je la regarde et elle me dit « ceremony »… Je ne comprends pas vraiment.

Quand je rejoins tout le monde, je m’installe à discuter avec Lintong et il me dit qu’il m’invite à le suivre dans sa maison, ce que je fais. Comme dans la plupart de maison, la pièce principale est une grande pièce plutôt vide, avec juste des matelas au sol dans le fond, et la télé sur un meuble le long du mur. Des tapis ont été posés partout dans la salle, et au milieu trône un plateau sur lequel sont disposées les fleurs cueillies tout à l’heure, des bougies, des colliers de fleur, un bol de sticky rice, une assiette avec des morceaux cuits de la tête du cochon, mais aussi des paquets de chips, des snacks sucrés, des fruits…

IMG_0734La femme de Lintong et une autre femme sont assises par terre et préparent des morceaux de fil de coton blanc.

Lintong m’explique alors que comme Jonathan a fait cette fête, et qu’il part bientôt, ils vont procéder à une cérémonie du Baci pour lui ; afin d’attirer les bons esprits sur lui et qu’il voyage en toute sécurité. Il m’explique aussi qu’ils apprécient beaucoup Jonathan, les efforts qu’il fait pour apprendre leur langue. Ils sont aussi admiratifs de son courage puisqu’il est hémiplégique (suite à un avc à la naissance, je lui ai posé la question) mais ne demande jamais d’aide et se débrouille totalement seul. Je sens qu’ils ont un réel respect et une profonde amitié pour lui… qui du coup rejaillit un peu sur moi puisque Lintong me dit que puisque je suis son amie, je suis bienvenue et invitée aussi à la cérémonie.

Le baci est donc une cérémonie traditionnelle animiste. Au Laos beaucoup pratiquent le bouddhisme mais les coutumes animistes perdurent et coexistent. L’animisme est le culte des esprits qui vivent dans les arbres, les roches, les collines, la terre. La cérémonie du baci vise donc à appeler ces esprits bienveillants pour faire revenir l’une des 32 âmes que possèdent l’être humain afin de veiller sur la personne qui en est destinataire. (Si vous voulez en savoir plus, c’est aussi par là)

Peu à peu, tous les invités arrivent dans la maison. Il y a là une bonne quinzaine de personnes. Les 3 jeunes filles sont invitées aussi. Jonathan est ému car il ignorait que Lintong et sa famille avaient prévu un baci pour lui. On nous demande de nous asseoir autour du phakhouan, le plateau central.

IMG_8512Nous devons veiller à ne surtout pas mettre nos pieds devant, comme dans les temples bouddhistes, où les pieds ne doivent jamais être dirigés vers Bouddha. On nous demande aussi de mettre une écharpe sur notre épaule gauche.

Il y a un officiant, un ancien qui sait les prières, et Jonathan doit être assis face à lui. Il psalmodie alors des prières, ça dure un moment (et j’avoue que la position n’est pas des plus confortable quand on n’a pas l’habitude). Mais le moment est solennel, tout le monde est recueilli. L’émotion est palpable.

IMG_0718Puis Jonathan d’abord doit tendre ses 2 mains vers le plateau, l’officiant lui dépose alors de la nourriture.

On nous demande alors, aux filles et à moi, d’en faire autant. Là, à tour de rôle les invités nous déposent à toutes, un peu de riz, du cochon, des fruits… un peu de tous les aliments qui sont sur le plateau. Nous devons manger. J’ai de la chance, je tombe sur des morceaux de langue de porc, et j’adore ça… les filles sont plus réticentes, mais on leur dit finalement qu’elles peuvent laisser ce qu’elles ne veulent pas manger.

Puis c’est la cérémonie des fils de cotons. Chacun des invités prend des fils de cotons, et vient nous en attacher un à chaque poignet tout en psalmodiant.

IMG_0723Ceux qui parlent un peu anglais le font en anglais et nous comprenons que ça parle de bonne santé, de chance, de bonheur, de voyage. Et nous nous retrouvons ainsi chacun avec une petite dizaine de lacets blancs noués à chaque poignet. On nous dit qu’il faut essayer de les garder jusqu’à ce qu’ils tombent. Mais dans tous les cas au minimum 3 jours.  Puis le plateau est débarrassé et remplacé par un plus grand rempli de nourriture : les frites, les omelettes, de l’ananas, du riz, du cochon. Il est 17h30, nous avons passé la journée à manger et on remet ça ! C’est surement l’ambiance qui veut ça, mais je remange de bon appétit.

IMG_0741En tout cas je me sens vraiment chanceuse et honorée d’avoir pu vivre ce moment. Cela me conforte dans l’idée qu’il n’y a qu’en restant suffisamment longtemps à un endroit qu’on peut réellement rencontrer des locaux, et découvrir un peu de la vie quotidienne avec ses us et coutumes. Impossible en changeant d’endroit tous les 2 ou 3 jours de nouer des relations. Et c’est pour moi ce qui fait les moments forts d’un voyage. Les gens toujours plus que les lieux…

Ravie une fois de plus de ma journée, je rentre à la guesthouse avec les 3 filles (2 françaises et une québécoises). Inutile de dire qu’il n’est pas question de dîner ce soir, je suis blindée…

Plus tard, alors que je suis sur mon balcon en train de lire, Mit m’appelle et me dit que je dois descendre boire une bière avec lui parce que nous n’avons pas bu ensemble aujourd’hui. Je rejoins donc Jonathan, Fuer et Mit. Je les préviens que je veux bien boire une bière, que c’est même moi qui offre ma tournée, mais que ça sera tout pour moi. Je m’y tiens et ne les quitte pas trop tard.

Samedi 22 juillet :

Aujourd’hui c’est ma dernière journée complète à Nong Khiaw, et même au Laos. Mon visa expire lundi §et il est donc temps pour moi de partir. A regret.

Je passe donc cette journée tranquillement. Je fais un grand tri dans mes affaires puisque Jonathan, qui lui part lundi pour rentrer en France, a de la place dans ses bagages, et accepte que je lui confie un sac. Je peux donc me délester de quelques achats que j’ai faits ces dernières semaines.

Après ces derniers jours bien chargés, je ne fais rien de particulier. Si ce n’est le tour du village pour trouver un distributeur automatique qui fonctionne. Manque de chance, il n’y en a que 2 et ils sont tous les 2 en panne. Je n’ai pas de quoi payer ma note à la guesthouse. Comment faire ? Heureusement j’apperçois justement Jonathan qui joue au billard dans le restaurant de Sébastien. Je leur explique mon problème et Sébastien me dit que si besoin, il peut m’échanger quelques euros en Kips. Dans la mesure où je n’ai besoin que d’une vingtaine d’euros, il peut me dépanner exceptionnellement. Ouf ! Je rentre à la guesthouse juste avant un gros orage… pour changer

Pour ma dernière soirée, je vais dîner au Qbar. Une famille d’australien s’installe près de moi et engage la conversation. Ils habitent entre Sydney et Melbourne. Ils sont bien sympas et j’espère en rencontrer plein comme eux le mois prochain quand je vais aller en Australie. Ils jouent au Uno avec leurs 2 enfants et me proposent même de me joindre à eux. Je décline mais nous continuons à parler agréablement pendant que je dîne.

J’ai pris mon billet pour le bus demain jusqu’à la la frontière thaïlandaise, j’ai négocié avec le frère de Fuer qui tient une agence de voyage, et je m’en tire avec un bon tarif. Départ à 16h demain.

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Un commentaire sur « Jour 168 à 170 : Au coeur de la culture Lao »

  1. Toujours un plaisir de te lire et de te voir si rayonnante sur les photos.
    Ton histoire de lacets blancs me font penser à Guillaume et Kanda : quand ils sont partis de Thaïlande pour venir vivre en France , les parents de Kanda leur avaient également attaché des lacets blancs qu’ils devaient garder effectivement plusieurs mois ou jusqu’à ce qu’ ils tombent. Et d’après ce que j’ai compris le jour de leur mariage nous ferons la même chose. Même symbolique… Bises landaises

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