Jeudi 9 mars :
Comme prévu, après 5 jours passés dans cet hostel très bien pour le confort mais plus que moyen pour l’ambiance, à Khlong Prao Beach (au milieu de la façade ouest de l’île), une plage bordée par les resorts d’un bon standing, et envahie par les russes essentiellement, je déménage vers le sud de l’île. À Lonely Beach la (presque) bien nommée. Non pas qu’on y soit seul, mais l’ambiance est totalement différente. Ici peu de monde, des Thaïlandais en vacances d’abord. Pas de beaux hôtels et de resorts, mais des Guesthouses simples. Une partie de la côte est rocheuse, et, à quelques centaines de mètres, une belle plage de sable, avec peu de monde aussi, mais on sent que c’est plus populaire, plus roots. Avec plein de bars sympas qui la longent.
Des échoppes simples, et juste en face de la plage, de l’autre côté de la route principale qui fait presque le tour de l’île, la jungle.
C’est là que m’attend mon bungalow, qui a tout de la cabane de Robinson (avec salle de bain, ventilateur, lit king size avec moustiquaire, hamac sur la terrasse… et wifi – bref un Robinson bricoleur qui aurait quand même largement amélioré son ordinaire).
Le nom de cet endroit : Little Eden, tout un programme ! Je m’offre un petit plaisir pour un budget qui évidemment reste toujours plus que raisonnable. Un vrai bonheur. Moi qui n’avais jamais aimé ça, je découvre les joies du hamac.
Au milieu de cette jungle exubérante, je fais une sieste fabuleuse juste troublée par les bruits de la nature, les cris d’oiseaux non identifiés que j’essaie de surprendre dans y parvenir. Une balade à pied jusqu’à la plage pour le bain de fin de journée. Et au retour un délicieux cocktail dans l’espace restaurant de Little Éden – terrasse ouverte en bois, uniquement meublée de tables basses et coussins avec dossiers… je me laisse tenter pour y prendre mon dîner aussi.
Vendredi 10 mars :
7h30 : après une bonne nuit, le réveil sonne : le taxi passe me chercher à 8h40 pour m’emmener au port prendre un bateau pour aller faire du snorkeling autour de 4 îles différentes. Et voilà comment je me retrouve sur un de ces promène-couillons pour la journée.
A priori c’est pas mon truc mais en étant seule difficile de faire autrement pour aller voir ces îles et les poissons qui vivent autour. Je ne peux pas louer un bateau pour la journée (alors qu’à 3 ou 4 ça se fait facilement pour le même coût de revient par personne). Mais je ne regrette pas. Il n’y a quasiment que des Thaïlandais, en famille pour beaucoup. L’ambiance est vraiment simple et bon enfant. Quelques allemands, des scandinaves, et quelques russes aussi. Je suis encore une fois la seule française. Au bout d’une petite heure de traversée, on nous distribue masques et tubas pour la première séance de snorkeling autour de la première île.
J’avais très envie de tenter mais me sentais bloquée par un obstacle de taille : je suis complètement bigleuse sans mes lunettes, comment faire ?
Il y a 2 jours j’ai eu une idée de génie : j’ai démonté les branches de la paire de lunettes de secours que j’ai emportées, en me disant que je pourrais peut-être la glisser dans le masque. J’ai donc réservé cette journée sans connaître le résultat. Mais j’essaie et… ça marche ! Même très bien.

J’ai donc le grand plaisir de pouvoir aller admirer ces fonds marins. C’est absolument magique. Partout des poissons de toutes les couleurs. Mieux que dans un aquarium. L’eau est évidemment transparente et on ne se lasse pas d’observer toute cette faune aquatique colorée… honnêtement ça me tentait mais jamais je n’aurais imaginé que c’était aussi beau ! Je n’ai pas d’appareil photo mais je vous assure que ces photos trouvées sur internet reflètent exactement ce que j’ai vu… fascinant, Un ballet féérique ! A chaque île, nous pouvons passer de 45mn à 1h dans l’eau. C’est largement bien pour avoir le temps d’en profiter.
La journée passe très vite. Entre 2 îles on nous propose un repas, d’abord riz, légumes et poulet sautés, nouilles sautées, Puis après la dernière île : brochettes de poulet au barbecue, épi de maïs grillé, pastèque et ananas.
Evidemment les paysages sont magnifiques aussi.
Le port d’où nous sommes partis et où nous revenons vaut aussi le déplacement. Il s’agit d’une sorte de très longue digue sur l’eau (au moins 100 ou 200 m je pense), couverte, et bordée de part et d’autre d’échoppes proposant articles de pêche, souvenirs, artisanat thaï, épiceries, vêtements, mais aussi restaurants et même poissonneries… et derrière les échoppes, les maisons des commerçants sur pilotis. Avec aussi des allées transversales sur l’eau.
Je suis ravie de cette journée et rentre satisfaite dans ma cabane où je m’endors super tôt. Pour finalement me réveiller en pleine nuit avec un gros coup de blues…
Du coup, rien d’intéressant à dire de la journée de samedi, journée maussade, dehors – il fait gris – et dedans…
C’est comme ça, Même en voyage, il y a des jours sans… ç’en est un. Un jour où je me demande si j’ai vraiment eu raison d’entreprendre cette aventure. Est-ce que je n’ai pas fui une réalité qui de toute façon me rattrape malgré moi, et sera la même à mon retour ?
Des petites notes positives quand même : le singe qui vient me rendre visite presque sur ma terrasse et me réconcilie avec son espèce après les méchants squatteurs agressifs de Eagle Temple en Inde. Une petite promenade dans la jungle, l’excellent Pad Thaï aux crevettes que je mange au restaurant le soir.
Bref, demain sera un autre jour et le réveil va encore sonner très très tôt puisque je pars pour le Cambodge. Je préfère quitter la Thailande maintenant et y revenir plus tard (dans le nord) pour aller notamment visiter les Temples d’Angkor avant que les températures soient réellement insupportables (même si je sais que ça va déjà être quand même très difficile).
Tu n’es pas complètement seule puisque nous partageons avec toi ce beau périple et sommes certainement nombreux à penser à toi quotidiennement. Je suis sûre
qu’au Cambodge tu n’auras pas le temps de « ruminer » car trop occupée à visiter les temples. Le farniente a du bon mais ce n’est peut être pas l’idéal pour toi…et c’est vrai que dans ces moments on a le temps de se poser des questions existentielles.
Je t’embrasse. Christine.
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Nouvel ordinateur, je tente de nouveau un commntaire, est-ce que ça va passer?
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Je ne vois pas si maintenant mes commentaires passent ou pas?? Juste pour te dire que même si je n’ai pas beaucoup réagi ces derniers temps, j’ai continué à te lire avec bonheur….Serge s’est fait opérer il y a une semaine de deux hernies ombilicales et du coup j’étais un peu débordée ! je t’embrasse !
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Hello Catherine..
Un carnet de route qui nous fait rêver..Alors même si le blues te prend …continue de nous envoyer des images ….tu nous donnes du plaisir.!!!!!
Dom de Roquebrune 👍
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Merci de ces encouragements qui font chaud au coeur. Et j’aime bien vous suivre aussi à travers Facebook.
Je vous embrasse
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Ma Cathy,
Et bien je peux comprendre ton coup de blues, sache que nous nous sommes avec toi tous les jours en te suivant et qu’en écrivant tu nous emmènes en voyage aussi. Pour tout te dire même si je suis au Havre, avec mes proches, j’ai parfois le manque de « nous trois en Inde »? Profite de chaque jour, tout ne sera pas pareil au retour car toi tu seras nourrie de tes expériences vécues en voyage.
Je t’embrasse fort.
Léti
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Merci Léti. Coup blues oublié et merci d’être là à distance, et de me le faire savoir 😉
Des gros bisous
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Coucou Catherine,
Partir en voyage n’est pas une fuite en avant mais la découverte de mode de vie différentes que grâce à toi, nous partageons; Fais nous encore beaucoup rêver.
Bisous et soigne bien tes petons.
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Merci ! et vous êtes surement les mieux placés ici pour parler voyage au long cours. Vous faites sans aucun doute partie de ceux qui ont semé la petite graine…
Des bisous à vous aussi
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Ah bah mince j’espère que ce n’était qu’une mauvaise passe. Je ne m’étais pas connectée depuis qq temps et j’arrive un peu tard… Je vais vite lire la suite car je sais que tu sais rebondir. Mais sans personne à qui échanger de visu ça doit peser parfois …surtout pour une bavarde 🙂
Mais je vois que tu es très entourée sur les réseaux.
En attendant tu me fais découvrir magnifiquement le pays de ma belle fille. MERCI
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